Le plasticien et designer Olivier Vadrot questionne, avec les sites du Conservatoire du littoral, le « point de vue » comme idéal d’observation. Inversant la perspective, il prend appui sur l’horizon pour mettre en regard ses formes légères, qui, sans fondations, mettent en avant le paysage.

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    Rendez-vous artistique Mondes nouveaux (11-16 avril aux Beaux Arts de Paris)

    Elaboré en concertation avec les étudiants de de l’École des Beaux-Arts de Paris, le principe scénographique d’Olivier Vadrot est un système spécifique conçu pour une série d’expositions dans la grande cour vitrée. Un système, c’est à dire une construction modulable, adaptable, démontable, redéployable, avec une exigence de pérennité sur plusieurs années. Le kit comprend une ossature orthonormée en bois massif, des châssis autonomes servant de cimaises ou planchers, des éléments textiles pour un plafond opaque, et différents accessoires complémentaires. La trame constructive est basée sur un carré de 4m15 par 4m15 en plan et 3m en hauteur. La trame possiblement infinie de Max fait écho à plusieurs précédent dans l’histoire de l’art : le Musée à croissance illimité imaginé par l’architecte Le Corbusier (projet non situé et non réalisé); les Pavillon-Skulptur de Max Bill, mais aussi — parce qu’il s’agit d’une construction de bois — à certains espaces théâtraux du Japon médiéval, le Sarugaku notamment.

    Un espace théâtral