Dans l’atelier de Nathalie Talec, la création suit son propre cheminement, entre croisements et hybridations en tout genre. Et le résultat final va être, si l'on en juge selon les dernières répétitions, impressionnant. Rencontre.

Des étudiants, vêtus de combinaisons blanches, sont alignés selon un protocole mystérieux. Certains portent un grand cœur rouge vif à bout de bras, d’autres brandissent une perruque blonde peroxydée. Cette étrange cérémonie, qui connaît son point d’orgue avec des chants entonnés par les participants, a un nom : Nothing like the present (Rien comme le présent), la création présentée à partir du 11 avril par l’atelier de Nathalie Talec, à l’occasion du rendez-vous artistique Mondes nouveaux x Beaux-Arts de Paris.

Cette performance est le fruit d’un long travail, d’un processus complexe, qui aura débuté dans la fabrication d’objets, avant de terminer avec la voix humaine. Elle porte aussi la marque de fabrique de Nathalie Talec, professeur aux Beaux-Arts de Paris et artiste à la pratique protéiforme, qui a mis en avant les croisements et hybridations en tout genre dont elle a le secret. Elle revient sur la genèse du projet qu’elle a conçu avec les étudiants de son atelier autour du travail de Mathilde Bretillot et de Jeanne Vicérial pour « Mondes nouveaux x Beaux-Arts de Paris ».

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