Les œuvres d’Anna Solal possèdent une qualité de recueillement ambiguë, quelque part entre le reliquaire et l’écran de smartphone. Chacun de ses assemblages, présenté au mur mais qui pourrait également l’être à plat, suscite intuitivement une attirance pulsionnelle à la sensualité malsaine.

Attirance pulsionnelle, d’abord, par la profusion de détails et de textures à leur surface, dans lesquels on se perd et s’abîme comme au sein d’autant de mondes en soi. Leur attrait est haptique, parle spontanément aux sens, tout laissant planer une menace semblable au pouvoir pétrifiant de la Méduse.

Lire la suite sur Les Inrocks