Initié par l’architecte et scénographe Chedly Atallah, Matar, Matar, Matar est un travail sur le temps de la représentation et de la mémoire qui porte en elle l’eau comme métaphore formelle du souvenir. Le projet présente un ensemble d’œuvres picturales, sculpturales et vidéo qui mettent en situation la ville déluge par l’image à partir des écrits de son grand-père, le poète Chadli Atallah. Dans un va-et-vient entre sa ville natale de Kairouan où il se fait arrêter et celle de sa séquestration, Sousse, le projet tend à raconter l’histoire d’un déluge sans fin.